J'écris ce blog pour faire connaître mon sport - ma passion - à tous. Certaines sections s'adressent surtout aux débutants, comme la rubrique "Gestuelle et techniques d'escalade", d'autres relatent mes voyages ou bien les dernières compétitions auxquelles j'ai participé ou assisté. N'hésitez pas à me laisser vos commentaires!

mardi 27 décembre 2011

Es-tu un grimpeur?



Tu sais que té un grimpeur quand


1- Tu possèdes des varappes, un baudrier et un petit sac de magnésie.

2- Tu comprends la différence entre le bloc, les voies et le solo; tu connais surement aussi l'escalade sportive et l'escalade traditionnelle, peut-être même l'artif!

3- Tu vas grimper à l'extérieur de temps en temps, pour décrocher du métro, boulot, dodo. La belle vie!

4- Ton cercle d'amis grimpeurs s'élargit de jours en jours. Les grimpeurs sont si chaleureux, et on a toujours besoin d'un bon partenaire.


Tu sais que té un grimpeur motivé quand

1- Tu regardes la météo qu'il va faire dans chaque ville du Québec, même en hiver, au cas où.

2- Sur 300 amis Facebook, il y en a 200 qui ont une photo d'escalade comme photo de profil.

3- Dans tes partys, il y a des concours de tractions (pull up) et de biceps, et tout le monde parle avec des mots bizarres comme "dégaine", "multipitch", "escalade simultanée".
4- Tu as de la misère à être là aux fêtes de famille : Pâques, Action de Grâces et même Noël!


Tu sais que tu es vraiment obsédé par la grimpe quand

1- Tu ne regardes même plus la météo, tu vas grimper même si on prévoit de la pluie. Deux fois sur trois, tu avais raison.

2- Tu regardes des vidéos d'escalade et tu connais des noms obscurs d'athlètes complètement disjonctés et de voies que tu ne feras jamais.
3- Ton enfant vient à peine de commencer à parler, et il dit "Allez, allez, monte les pieds".
4- Tu fêtes ton anniversaire en allant grimper avec tes potes dans une salle d'escalade pour ne pas perdre de jour de grimpe!


Tes amis pensent que tu es vraiment trop maniaque de la grimpe quand

1- Tu grimpes encore en hiver sur du rocher avec des hot pad, et t'es pas dans un pays chaud!!!
2- Tu grimpes presque tous les jours : le repos, c'est pour les mauviettes.

3- Tu as pratiquement délaissé tes "anciens amis", à moins qu'ils ne viennent faire de la moulinette de temps en temps...
4- Après avoir fait le tour du monde et visiter plusieurs sites, tu as convaincu toute ta famille de venir fêter Noël à El Potrero Chico!

lundi 26 décembre 2011

Mon premier Noël sans elle

Voilà maintenant 11 mois que tu es partie. Probablement vers des horizons plus doux, entourée d'anges et de musique. Peut-être as-tu même rencontré en chemin Jack Layton, qui lui aussi nous a quitté trop vite, tristement. Les journées continuent, et j'y trouve même encore de la joie. Mais un premier Noël sans toi, ça été la plus dure épreuve depuis ton départ. L'esprit de Noël, c'était toi. Les plus beaux sapins chaque année. Les guirlandes, les boucles cousues à la main, la dinde, la sauce, l'esprit de famille, tout. Cette année, on a fêté quand même. Il fallait bien. Pour toi, j'ai fait un sapin, emballé des cadeaux; j'ai même fait jouer de la musique de Noël chez moi. Je n'avais jamais fait cela, depuis toutes ces années où j'habite seule et loin. Jamais je n'avais décoré mon chez-moi. Je l'ai fait pour toi, pour que tu viennes me voir et que tu sois heureuse. Et tu es venue me voir, dans mes rêves. Mais la tristesse s'est tout de même emparée de moi. Elle s'est immiscée tranquillement, subtilement. J'ai fait semblant de ne pas être trop triste, mais mon corps a refusé de suivre. La fatigue s'est installée à la place des larmes, comme pour faire changement.

Je sais que demain, après-demain ou l'an prochain, les choses iront mieux. Je sais que certains jours je me réveillerai sans être triste. Je sais que la vie continue. Vraiment? Oui, elle continue, un battement à la fois, un rêve à la fois... Il faut bien y croire, sinon à quoi bon.

Aujourd'hui, je suis allée retrouvé mon viel amour, l'escalade. Cet ami, cet amant, qui est toujours là quand j'en ai besoin. L'odeur du gym, son air plein de magnésie et de poussière - et pourtant si chaleureux - les gens qui s'entraînent et crient, le mouvement, la respiration, la concentration. Dans les moments difficiles, il me reste toujours l'escalade, heureusement. Cette passion qui me rappelle à chaque instant de vivre le moment présent et de persévérer, un mouvement à la fois.

Joyeux Noël Maman, où que tu sois.


xxx

dimanche 27 novembre 2011

Luskville ou mon nouveau chez-moi


Down Under (DU) - Prêt pour le réchaud? (Sausages, 5.10c)
Voilà déjà un an que je suis installée en Outaouais, et j'adore mon nouveau chez-moi! Je n'ai pas eu souvent la chance d'aller grimper dehors cet été, mais dès que les moustiques et la canicule étouffante ont cessés, je me suis dirigée vers Luskville aussi souvent que je le pouvais.

Avec ses rochers éparpillés un peu partout à travers le parc de la Gatineau, Luskville offre un terrain de jeu incroyable aux grimpeurs de la région. Malheureusement, avec les interdictions d'accès de la Commission de la Capitale Nationale (CCN) survenus au cours des dernières années, le nombre de voies auxquelles "ouvertes" est passé de près de 300 à environ 70.

Parmi les secteurs encore ouverts (mais pour combien de temps? l'accès demeure fragile...), mon préféré est certainement Down Under (DU). Situé entre Eastern Bloc et Copa Cabana, deux autres falaises où la grimpe est permise, DU fournit certainement les plus belles voies de la région, en plus d'une vue imprenable sur la vallée et la rivière des Outaouais.

Si vous n'êtes pas trop frileux, sachez que j'ai grimpé hier à 7 degrés et que c'était très confortable. La paroi n'est pas au soleil, mais elle est protégée du vent. Et comme les voies sont dures, on est vite échauffé!

DU - Mike sur Your Wife (5.11a/b)
  Il faut être assez fort pour grimper à DU, la voie la plus facile étant côté 5.10c (quoiqu'il est possible de la commencer tout à gauche, en faisant une traverse avec de bonnes prises, ce qui descend la cote à 5.10a-b). Il y a aussi Gaby, une voie que personne ne grimpe ce n'est pas pour rien. Je ne la vous conseille pas. Plus dure ou plus facile que Sausage (5.10c)? Difficile à dire, mais elle est dangeureuse et une fois qu'on la grimper, on ne veut plus la refaire...


Tout au fond à gauche se trouve une très belle 5.10d, nommée Price of Business. Bien qu'elle soit différente des autres voies de la petite falaise - plus technique et moins déversante, elle n'en est pas moins soutenue! Une voie à ne pas manquer, même si on l'oublie souvent! Par contre, je la coterais plutôt 5.11.

Sinon, mes deux voies préférées sont Your Wife (5.11a/b) et Pieta Di Roma (moi je la considère 5.11+...). Les prises à DU sont magnifiques, et les mouvements souvent très intéressants. C'est un style que j'aime beaucoup.. La roche colle bien et elle est très solide. On y trouve autant des réglettes que des gros bacs ou des grosses pinces. L'angle est assez déversant, donc c'est  bien physique et parfois bien en puissance.

Attention par contre aux plaquettes, elles sont souvent éloignées, surtout la première! Regardez où vous aller avant de vous engager et apportez un bâton au besoin!
DU - Marita sur Pieta Di Roma (5.11a-c : selon les avis)
Si vous voulez tester vos limites, DU est pour vous! Parmi les classiques, El Nino (5.12a), deux voies à gauche de Sausages, est probablement la plus travaillée de toutes. Il y a aussi Antigravity (5.12c), probablement une des voies les plus amusante de la paroi. Dure, certes, mais vraiment belle. Si vous voulez vraiment pousser, il y a quelques 5.13, dont The Beast (5.13b), et de nombreux link up et variations possibles! Les grimpeurs de la région ont voulu exploiter le petit mur à fond!
DU - La magnifique vue
Je suis aussi allée à Home Cliff pour faire un peu de trad cet été. J'ai bien aimé. La paroi est plus au soleil le matin et en début d'après-midi. On y trouve beaucoup de voies très faciles en trad (5.3-5.4) et quelques 5.7, 5.8 et 5.9. Par contre, il y a moins de voies intermédiaires et dures qu'à DU. On y compte deux 5.11, Joy of Life et Directissima, qui est affreusement difficile. C'est probablement plus près du 5.12a...
Home Cliff - Chantale se pratique à placer des pros (5.3)
 Bref, il y a de quoi s'amuser en Outaouais, et pas très loin (25 minutes à peine!). Je suis folle de DU, ça a vraiment été le coup de foudre cette année! Je suis d'avis qu'il s'agit d'une belle petite falaise qui mérite de se faire connaître.
Down Under

dimanche 21 août 2011

La Capitale Nationale des gens en forme?


Mini-Club de course - 8km
Le présent billet ne porte pas sur l'escalade. Depuis trois mois, j'ai pris une grande pause de mon activité favorite pour me remettre en forme et me reposer. Pour me changer les idées, un peu, mais aussi, et surtout, pour laisser guérir tous ces petites blessures chroniques que j'ai laissé dégénérer en m'oubliant en escalade.

Alors, une amie et moi nous sommes lancées dans une folle idée. Inspirées par Katerine Martin, une grimpeuse et maman hors pair qui s'entraîne pour courir un marathon en septembre, nous avons entrepris de courir un demi-marathon. Katerine nous as mis ce projet ridicule dans la tête - ridicule parce que je suis l'antithèse d'une coureuse de fond, je suis plutôt du type sprint si vous voyez ce que je veux dire -, et nous étions parties le lendemain courir notre première course de groupe: 7 km.


Rapidement, des amis se sont joints à nous; en fait, dès la première course, nous étions 7 personnes. Puis, d'autres amis m'ont demandé s'ils pouvaient venir de temps en temps. C'est vite devenu une habitude, et nous avons commencé un mini-club de course amical grâce à Facebook. Ce qui est étonnant ici, c'est que chaque fois que tu fais une activité, tout le monde veut participer! J'adore ça!

Try-a-tri, vélo - Ottawa

Puis, ma coloc s'est lancée dans un projet de Try-a-tri, nageant 3 fois par semaine. Je l'ai suivie dans sa nage, une fois par semaine, et nous avons découvert que le Lac Meech étair la mecque des triathlètes. Chaque jour, des groupes de personnes s'élancents pour faire le tour de la petite île, parcourant 1 à 3 km dans ce décor enchanteur qu'est la Parc de la Gatineau.
Try-a-tri, course - Mooney's Bay - Ottawa

Chaque semaine, de plus en plus de gens motivés. Chaque semaine, de plus en plus d'idée de sports à pratiquer. Soccer, vélo, nage, course, yoga, rafting, swing! De tout pour tout les goûts, et des gens en forme partout! C'est comme un grand rêve, pour moi dont le fantasme secret est de devenir une athlète olympique (ok, je sais que je suis un peu vieille pour ça, mais faut bien rêver!).
Sortie de rafting sur la rivière des Outaouais - Rafting Momentum

Cours de Stand up Paddle - Paddle Fest - Ottawa


Hier soir encore, je suis allée à un petit BBQ, des amis à Christiane, et j'ai rencontré le top des tops de ce genre de personnes (i.e. les gens motivés et sportifs qui aiment la nature). Notamment, une dame et son copain qui organisent toutes sortes de sorties dans le parc, dont des courses dans les sentiers et des cours de ski de fond. Ils inscrivent toutes leurs sorties sur le site http://www.trirudy.com/region/OE/traininggroup/ et la plupart des activités sont gratuites et attirent des centaines de personnes!

David et Lise veulent tout de suite que je me joignent à eux dans les "trail runs" et m'invitent chaleureusement à y aller tous les mardis. Christiane et moi (une bonne amie avec qui je grimpe et je cours), nous nous lançons des regards ahuris, encore étonnées de continuer à rencontrer de nouveaux sportifs qui nous invitent à prendre part à leurs entraînements.

Le mois d'août se terminera bientôt. Ce premier été dans mon nouveau chez-moi, la Région de la Capitale Nationale (RCN), en aura été un de découverte de la nature qui se trouve à ma portée. À deux pas de la maison, j'ai accès au parc, à la nature, à l'odeur fraîche des arbres, à tout ce dont j'ai besoin finalement! Mais aussi, je suis entourée de gens merveilleux, qui aiment partager leurs passions, des personnes généreuses et rayonnantes.

Je ne sais pas pourquoi tant de gens disent que c'est plate ici. Je viens de passer un des plus beaux étés de ma vie, malgré la dure année que j'ai passée et ma grande fatigue accumulée. J'ai envie de dire à tous que ma région est fantastique, et j'ai envie de vous la faire connaître.

Christiane lors de notre découverte de la carrière sur Vanier
Oh, c'est sûr que ce n'est pas Montréal, la ville des festivals et de la culture, des sorties et des bars, mais c'est certainement la Capitale Nationale des gens en forme! La nature ici, est partout, et je n'ai certainement pas fini de découvrir tous les coins magiques que recèle ma ville. Sur ce, je me prépare pour ma longue course de la semaine, alors à bientôt!

lundi 18 juillet 2011

Re-"coter" Kamouraska, ça vous tenterais pas?



Kamouraska. Les vacances. Le bas du fleuve. Cet air serain, marin, qui nous enlace et nous amène ailleurs, dans un autre monde. On le sent, tant par les pores de notre peau que par le nez, dès qu'on arrive sur place. Ouuuuuuuuuuuuula! Et on s'étire, on regarde "Eau" loin, vers la bouche du golfe qui devient tranquillement un océan infini.

Bon, ok, le rêve quoi! J'adore "Kamou", je m'en suis rendu compte ce week end là, il y a trois semaines. Surtout lorsque tu viens de prendre un ou deux mois de pause, et que tu est en bonne compagnie! Je dois l'admettre, le camping est un peu trop cher à mon goût, les voies pas assez longues, l'attente parfois interminable, et les cotes plutôt aléatoires, mais c'est quand même la destination idéale pour décrocher du boulot!

Alors on est partie de Hull vendredi matin, à 6 h du matin. (Note à moi-même: ne plus refaire ça. J'ai pas dormi de la nuit parce que j'étais trop énervée, il a fait chaud alors on était déshydraté en arrivant, et l'humidité et la chaleur on fini d'achever ce qui restait de la pauvre Aryane!) Cath G., ma nouvelle coloc, Marita et Craig (et moi bien sûr!). Je me disais qu'on allais former une belle équipe: trois scorpions et une balance pour venir mettre de l'ordre dans tout ça! On n'était jamais parti les trois ensembles, mais ça été un succès!

Un week end parfait. Oui oui! même avec la chaleur et les moustiques qui nous lâchaient pas une seconde. On est revenu avec un gros sourire béat et des soupirs de contentement. C'est-ti pas beau la vie, hein!

Bon, avec tout ça, j'oubliais que je voulais partir un petit débat sur les cotes à Kamouraska. Parce que tout le monde dit que c'est "soft" là-bas. Bon ok, c'est vrai pour certaines voies, et personellement, ça fait bien mon affaire! Hahaha! Moi j'aime ça les cotes "soft". Non mais c'est vrai! Vous aimer pas ça vous?

Moi j'ai commencé à grimper dans l'Ouest, à Canmore, un endroit aux cotes plutôt "soft" justement. Pourtant, j'avais l'impression qu'elles étaient plus "cohérentes" de manière générale. Je progressais doucement d'une cotation à l'autre, et le niveau de difficulté s'élevait avec la cote de façon logique il me semble.

Ensuite, je suis allé 2 mois en Thailande, puis, j'ai grimpé un tantinet en France. Tous ces endroits étaient aussi "soft". Donc je pensais que c'était "réglo". Partout, dès le début, je faisais à vue du 5.9, 5.10a/b, même si j'arrêtais de grimper pendant 6 mois. Puis, en 2006, je suis revenue au Québec, où je n'vais jamais grimpé. Bang! je tombe dans un 5.9 à Orford. Ouch! Raide les cotes ici. Puis, j'ai  travaillé à Allez Up, royaume des 5.9+.

Et là, je commence à entendre les gens se plaindre "ben voyons, c'est pas un 5.9 ça, c'est trop facile, je l'ai eu du premier coup". "5.10c! Jamais, un 5.9+ tout au plus." "Ouain, cette 5.12 là, elle est vraiment facile pour la cote". Du jamais vu! On se plaint parce que c'est trop facile! Non mais c'est quoi notre problème au Québec?  On dirait qu'on se plaint pour rien. Et plus on se plaint, plus les cotes sont difficiles, allez savoir! Trop souvent, ce sont les débutants qui payent pour les grimpeurs aguerris qui trouvent ça "facile".

Vous aimez pas ça vous les cotes plus moins raides? On se sent fier, on se sent fort. En plus, on se fait moins mal en s'échauffant si la cote est moins raide. Ça a tout plein d'avantages et, en fait, je n'y voit aucun inconvénient. Alors allez Kamou! amène-moi en des 5.11 que je peux enchaîner à vue après deux mois d'arrêt. J'aime ça! Je reviens en me sentant toute forte etprête à reconquérir le monde de la grimpe!

Par contre, les voies cotées "faciles" à Kamouraska me paraissent plutôt raides. On dirait que les gens qui ont cotés les voies grimpaient du 5.10c/d. Tout ce qui est en dessous leur paraissaient facile, et dès que c'était un peu dur, il mettait 5.11, a, b ou c, selon leur envie du moment.

Voici le topo. Deuxième journée de grimpe à Kamou. J'enchaîne La Valse des tomates (5.9+) en échauffement. Bon, y'a bien un petit + qui m'avait averti. C'est pas très dur, mais je suppose que c'est un peu raide. Pourquoi par 5.10a? Allez, 5.9+ ça veut dire quoi par chez vous? Ensuite, j'enchaîne sur Le nombril sans fond, 5.10b. J'ai mal à un doigt, et il se trouve un beau mono au tout début de la voie. Un départ bloc comme c'est pas possible. Le reste, difficile à lire et assez soutenu. Une fin avec un bi-doigt qui me retord encore le doigt. Je tombe au relais, j'ai mal au doigt et aux avant-bras.

5.10b! Ouain!" Ok, la grande, té pas en forme, fallait quand même t'y attendre." Je suis pas trop déçue. C'est vrai quoi, c'est tellement rare que je tombe dans des 5.10, ça me fais pas un gros pli. Mais quand même, on pourrait pas dire 5.10d??? Juste pour me faire plaisir.

Histoire de pas me faire chier sur des voies mal cotées, je décide d'aller travailler avec Cath G. la voie qu'elle projetait d'enchaîner. Pierre volante,5.12a (ben oui, une journée facile pour se remettre dans le bain quoi). Premier essai, Cath met les dégaines. Une ou deux chutes. Je la suit, une ou deux chutes. Deuxième essai, Cath fait une seule chute. Moi aussi. On fait une bonne équipe! Hahaha! Génial!

Troisième essai, Cath part avec un bon focus. Je sens qu'elle va l'avoir. Elle bouge vite, respire bien. Elle jette sur la réglette, lâche un cri, je suis sûre qu'elle va tenir. Elle tiens! Monte les pieds, allez Cath, un autre cri, c'est dur mais faut tenir bon. Allez Allez! Elle tiens, elle est fatiguée, mais elle sait que le pire est derrière elle. La fin est bien vite arrivée! Je ne la suis pas dans le "send train" qui vient de démarrer, j'ai trop mal à mes petits doigt. Une autre fois. :)
Prête pour le "send"!

Malgré tout, je décide d'essayer Acte de Foi (5.11b) que la petite M-P tente sans succès. Elle est coincée dans le crux. Un toit bizarre d'où on ne voit rien. J'y vais, le départ est super facile, genre 5.8 juste qu'au toit. J'essai, je tate, je tente un jeté, échec! Mais je m'accroche à la roche en retombant dur sur mes doigt. L'ongle plie un peu, mais je refuse de lâcher. Je me repose un peu. Je tente une nouvelle manoeuvre, change mes mains, monte les pieds, jette vers Dieu sait où et boum! Une grosse prise franche dans les mains. Un à vue! wow, inatendu! Une fin en 5.9 max. Plus facile pour moi que Le nombril sans fond !

Ensuite, dans la foulée, j'enchaîne Surprise Pocket au deuxième essai, malgré la fatigue d'une journée chaude et humide durant laquelle "je n'était pas en forme".

Tout ça pour dire que: 1) j'ai eu une maudite belle journée avec la gang d'Ottawa; 2) je suis tombée dans un 5.10b, que j'ai trouvé plus dur que la 5.11b.

À la fin de la journée, j'ai vu Marita se faire botter les fesses dans Tintin au Tibet (5.9+), alors que je sais qu'elle peut faire du 5.10d/5.11a, et c'est là que j'ai réalisé que les cotes à Kamouraska - et je dois dire à bien des endroits au Québec - c'est n'importe quoi!

Je pense que les gens on tellement peur de se faire dire que les voies sont faciles qu'ils n'osent pas coter les voies dans le 5.10. Il faudrait s'entendre sur certaines règles (merde, y'a pas de mono dans un foutu 5.10b! et 5.9, c'est une cote que tout le monde devrait atteindre après quelques mois tout au plus) et aussi regarder les gens "qui grimpent la cotes" avant de prendre une décision. Pourquoi mettre 5.9 si c'est plutôt un 5.10b/c? Les gens vont mieux s'échauffer s'ils connaissent la difficulté. Si c'est plus facile que ce qu'ils attendaient, ils n'auront pas plus mal après. Si c'est trop dur, par contre, ils vont être déçus d'eux-même, frustrés, et pourront se blesser.

Voici mes suggestions pour certaines des voies à Kamouraska:

Tintin au tibet : 5.10a/b (plutôt que 5.9+, je sais que pour les gars fort, elle est pas difficile, mais regarder bien, des filles qui ont parfois de l'expérience tombent souvent dans cette voie)
La renversée: 5.9 (enlever moi ça ce "+" là! Il n'y a pas de "+" dans la voie, elle est assez constante)
Congé payé: 5.10 b (ok, 5.10a, ça peut aller, mais je la trouve un tantinet technique, et c'est pour être cohérente avec mes autres cotations)
Polaire dure: 5.10d bizarre. (Je suis pas prête à assumer le 5.11a. Je l'ai fait en pensant que c'était 5.10a, et je disais ensuite 5.10b/c dure.)
La valse des tomates: 5.10a (encore une fois, on ôte le "+" et on met 5.10a, c'est pas dur 5.10a de toutes façon)
Pierre volante: 5.11d (quand même, le mouvement dur de la voie, il est dur, mais la voie est comparable à bien des 5.11d que j'ai essayée)
Acte de foi: 5.11a à 5.11c, selon la taille. Si vous mesurer 5 pied 7 et plus (1m70), elle est tout au plus 5.11a. Par contre, les petites atteignent difficilement la prise clé.
Surprise pocket: 5.11b (plutôt que 5.11c)
Le monde à l'envers: 5.10d (plutôt que 5.11a, surtout qu'elle est assez comparable au Nombril sans fond).

Dimanche matin 5 h. Le soleil se lève alors que je me prépare à aller courir 8km

En gros, il faudrait rehausser la cotation des voies faciles et baisser celle des voies dures. C'est sûr qu'on va se retrouver avec un site qui a bien plus de 5.10, mais pouquoi pas! Comme ça les gens auront moins peur d'essayer les 5.11!
Prise de vue classique de Kamouraska

samedi 25 juin 2011

Entraînement : Les filières énergétiques, ça mange quoi en hiver?

Bien connaître les différentes filières énergétiques peut aider à orienter son entraînement.  Souvent, on ne  les connaît pas très bien et on les confond. Beaucoup de gens disent qu'ils « manquent d'endurance » alors qu'ils devraient parler de résistance (power endurance).

Tout d'abord, il faut savoir que chacune des filières énergétiques, soit la force, la résistance et l'endurance, se subdivisent en sous-catégories. Voilà qui ne nous simplifie pas la vie!

On ne peut pas non plus améliorer toutes ces qualités en même temps, et cela peut vous prendre deux à quatre semaines, selon votre métabolisme personnel, pour passer de votre plein potentiel en force (par exemple, en bloc) à votre plein potentiel en endurance (par exemple, en voies).


Ne vous étonnez donc pas si votre niveau en bloc baisse légèrement après avoir passé un mois à Red River Gorge! C'est tout à fait normal. Si ce n'est pas le cas, c'est que vous êtes probablement surdoué.

Finalement, il est essentiel de respecter le temps de repos nécessaire pour chacune des filières énergétiques. Si vous ne le faites pas, non seulement vous ne permettez pas à votre muscle d'acquérir la qualité recherchée, mais vous risquez de vous blesser ou de vous surentrainer.

Je vous invite aussi à relire le billet que j'ai écrit l'an dernier sur l'entraînement en cliquant ici.
 Endurance, force, résistance, les grandes lignes
L'endurance est la filière qui requiert le temps de repos le plus court. Généralement, on récupère d'une séance d'endurance en moins de 24 heures, ce qui veut dire qu'on peut pratiquement en faire tous les jours (bémol, faites quand même attention, l'organisme a toujours besoin d'un minimum de repos!).
Règle générale, on travaille en endurance lorsqu'on effectue plus de 40 mouvements continus. Certains, comme Mike Doyle, vont même jusqu'à dire 60 mouvements et plus. Sur la durée, cela signifie de 5 à 20 minutes d'effort continu (et même plus!).
L'endurance fondamentale est celle qu'on devrait favoriser pour améliorer cette qualité musculaire. Par exemple, dans le cas des marathoniens, 80 % de l'entraînement se fait en endurance fondamentale, c'est-à-dire entre 60 à 75 % de la capacité maximale de la personne. Dans ce type d'entraînement, on peut suer beaucoup, mais on ne produit pratiquement pas d'acide lactique. Après à peine quelques minutes de repos (selon la durée de l'effort évidemment), il n'y a plus aucune douleur et on se sent prêt à recommencer.
Pour améliorer votre endurance en voie, l'entraînement conseillé par Eric Horst est fabuleux, mais il nécessite du temps, de la patience et deux partenaires motivés. Cet entraînement consiste à grimper pendant 20 minutes consécutives en moulinette, sans repos réel (juste le temps de descendre de la corde). Vous répétez trois fois dans la séances pour un total de 60 minutes, 2 à 4 fois par semaines pendant un mois, et le tour est joué! Fini les bras "pompé" et les chutes à la dernière dégaine!
Si vous n'aimez pas ce type d'entraînement, prenez au moins le temps de faire une "grimpe-dégrimpe" assez longue, par exemple à chaque fin de séance d'escalade. L'endurance est apparemment la qualité musculaire la plus facile à acquérir, mais aussi celle qui se perd le plus rapidement lorsqu'on arrête de pratiquer.
La force, tout à fait à l'opposé de l'endurance, est celle qui nécessite le plus long temps de récupération. Donc, pour un seul mouvement exécuté en force maximale, il faut un minimum de trois minutes de repos, et j'ai bien dit un MINIMUM! Voilà pourquoi certains attendent jusqu'à 20 minutes avant de réussir l'enchaînement d'un problème de bloc à leur niveau maximal.
La force est probablement plus simple à comprendre. Il s'agit d'un effort qui comprend 1 à 10 mouvements. Bien sûr, pour améliorer votre force, vous devez être incapable de réussir le 11e mouvement. Si vous êtes capable de faire 15 tractions, mais que vous effectuer des séries de 10 répétitions, vous ne travaillez pas à améliorer votre force. Pour ce faire, il faudra soit vous lester (ajouter du poid) ou utiliser des prises plus petites. 
Voici quelques exemples d'entraînements en force: le bloc (problèmes de moins de 10 mouvements), le pan güllich (campus board), les tractions, lestées ou non, les suspensions de moins de 10 secondes.
 Pour améliorer sa force, on fait généralement de 3 à 5 séries, avec 3 à 5 minutes de repos entre chaque série. Par exemple, si mon maxium de traction est de 6, je fais 6 tractions (6 répétitions), suivies de 5 minutes de repos. Voilà une série de complétée. Je répète le processus 3 à 5 fois, puis, je passe à un autre exercice. Si vous trouvez les temps de repos ennuyants, faites des abdos ou des exercices de gainage!
Normalement, il faut être capable de répéter le nombre de tractions obtenus dans la première série. Sinon, c'est que le temps de repos n'a pas été suffisant. La beauté de la force, c'est qu'avec un repos suffisant, on est capable de répéter un effort maximal identique. Souvent, on va même être capable d'en faire une de plus dans les séries suivantes!
Pour améliorer sa résistance, la filière qui est probablement la moins bien comprise de toutes, il faut s'accorder environ le même temps de repos que le temps d'effort. Donc, si vous avez grimpé pendant 2 minutes sans lâcher prise, 2 minutes de repos devraient être suffisantes (quoique...).
La résistance compte généralement entre 11 et 40 mouvements, elle se trouve donc à la frontière entre la force et l'endurance. Elle se subdivise en "rési-courte" (11 à 20 mouvements) et en "rési-longue" (21 à 40 mouvements). En résistance, le muscle travaille autour de 85 % de sa capacité maximale. C'est dans ce type d'effort qu'on produit un maximum d'acide lactique!
En endurance, on a pratiquement jamais mal. En force, on arrête avant que les bras ne soient complètement explosés!
Vous grimpez une voie au gym et tombez 3 mouvements avant la fin? Vous avez  souvent les bras gonflés? Endoloris? Vous avez du mal à conduire votre voiture après la séance d'escalade? Vous avez certainement fait de la résistance ce soir-là ou vous avez besoin de l'améliorez pour franchir un plateau!
L'exemple parfait pour entraîner la résistance : les 4 par 4. Il s'agit de 4 circuits comprenant 4 problèmes de bloc chacun. Vous choisissez un circuit de 4 problèmes pas trop durs, pas trop faciles, et vous enchaînez les 4 problèmes les uns à la suite des autres, en courant d'un à l'autre. Il ne faut pas lâcher avant la fin, sinon, c'est que les problèmes sont trop durs. En tout, le circuit doit prendre autour de 2 minutes à compléter. Ensuite, vous vous reposez 2 ou 3 minutes, en fonction du temps que ça vous as pris, et vous répétez l'exercice 4 fois! Voilà, vous venez de vous entraîner en résistance. Faites 3 à 5 circuits dans votre séance et le tour est joué, vous devenez de vrais bêtes de rési!

Une autre façon d'améliorer cette qualité est de répéter le plus de fois possible une voie près de notre capacité maximale. Par exemple, si vous grimpez du 5.11a, une voie en 5.10b ou 5.10c. Vous essayer de répéter la voie le plus grand nombre de fois possible. Normalement, on tombe au deuxième ou au troisième essai.
Évitez les blessures
Règle générale, on ne devrait pas s'entraîner en force ou en résistance lorsqu'on est très fatigué. Vous avez mal dormi la veille, vous êtes stressés par vos études, votre maison, vos parents, etc., mais vous voulez quand même aller au gym? Après votre réchauffement, faites de l'endurance! Votre corps vous remerciera! Si vous n'avez pas de partenaire pour vous assurez longtemps, faites des 5 par 5. Vous prenez un problème facile, V0 ou V1 si vous faites du V5, et vous le répétez 5 fois! Oui oui, sans repos! Vous courrez vers un autre problème facile et refaites le même procédé.
Et hop, 25 problèmes de réussis aujourd'hui, et presque pas de douleur, juste quelques grosses gouttes de sueur sur le front! C'est pas beau la vie? Bien sûr, il faut avoir un gym assez grand à sa disposition...
Quelques liens utiles







http://www.kinescalade.com/  (site d'escalade français très complet)
http://blog.theclimber.be/?post/2009/03/05/Escalade-%3A-entrainement-et-pr%C3%A9paration-%C3%A0-la-comp%C3%A9tition (blog français)

http://gmb-escalade.blogspot.com/2010/11/entrainement-de-lendurance.html (Blog québécois avec des séances d'entraînement bien expliquées)

http://www.bodyresults.com/climbing-training.asp

http://entrainement-escalade.blogspot.com/ (blog français un peu complexe, pour les adeptes de chiffres)
http://info.rockrun.com/articles/finger-injuries-and-treatment.html
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vendredi 3 juin 2011

Coupe de Vail : une canadienne en semi-finale

Si vous n'avez rien à faire vendredi soir et samedi toute la journée, malgré le beau temps, allez jeter un coup d'oeil au http://www.ifsc.tv/ pour voir la Coupe du monde de Vail en direct! Les qualifications hommes devraient débuter d'ici peu, tandis que les qualifications femmes viennent à peine de se terminer. Les vingt premières femmes passant en finales, on aura la chance de voir la jeune canadienne Elise Sethna en semi-finales. Avec deux problèmes terminés sur cinq, elle s'est qualifiée de justesse en 17e place. Ce sera la seule représentante canadienne à se classer.

Espérons également voir des hommes canadiens - Sean McColl? - se rendre en semi-finales et peut-être même en finales. Rappelons que Sean, avec sa troisième place à la Coupe du monde de Canmore et ses nombreuses compétitions internationales, est l'un des compétiteurs canadiens les plus expérimentés.

mercredi 1 juin 2011

Escalade en Outaouais : Western Cwm

Pour ceux qui aurait envie d'aller faire de petites escapades en plein air du côté de Luskville, et pour qui le CWM - un acronyme dont j'ignore totalement la signification - semble un bon choix étant donné les voies faciles, accessibles et "équipées" qui s'y trouvent, je vous dis PATIENCE.

En effet, les moustiques y sont actuellement rois et maîtres. J'y suis allé hier après le travail pour quelques heures. J'avais oublié d'apporter du chasse-moustiques, erreur fatale. Malgré le petit feu allumé à la base de la paroi, ils m'attaquaient à coup de 4-5 à la fois.

Les voies là-bas sont sympatiques, surtout pour quelqu'un qui commence ou qui s'y remet doucement. D'ailleurs, c'est un très bon endroit pour faire ses premiers pas en premier de cordée. Il y a plusieurs voies très facile, 5.5 ou 5.6, et très bien équipées. Les deux plus faciles sont actuellement trempées, alors il faudra attendre encore une ou deux semaines.

Sur le Cave Wall, on retrouve une 5.6 en escalade traditionnelle (attention, les cotes ne sont pas données ici, vous pourriez vous sentir dans un 5.8!), une 5.10+ mixte (2 plaquettes) que je n'ose pas en lead à cause de la chute au sol, et une 5.11c qui semble magnifique, avec une roche rosée, déversante et, bref, très attirante. Les voies ne sont pas à tout casser, mais quand même bien sympathique pour une petite journée tranquille.

Un peu plus bas, en suivant le crique, on se retrouve face à un mur rose très vertical. Les voies partent d'un immense bloc et les chutes paraissent critiques. Mais il y a là une voie que je souhaite par-dessous tout tenter cet été. Wish you were here. 5.12b je crois... Oulala, ça sera pas facile! Attention encore une fois, il faut stick-clipper et être prudent!

mercredi 25 mai 2011

samedi 21 mai 2011

Comment bien se servir de ses pieds?

Théorie
On sait tous qu’en escalade, il faut utiliser ses jambes, et surtout ses pieds, pour éviter de tirer constamment sur les bras. C’est bien beau tout cela, mais trop souvent, on ne sait pas comment traduire ce concept sur la paroi. Il n’existe pas de recettes miracles dans notre sport, mais en vous appliquant à placer vos pieds de manière consciente et réfléchie sur les prises ou sur le mur (en adhérence) vous obtiendrez éventuellement des gains importants en escalade.

Pour bien placer les pieds, il faut d’abord savoir quelle partie du chausson est la plus sollicitée. Lorsqu’on joue avec de petites prises de pied, il s’agit généralement de la pointe du pied, de la carre interne et de la carre externe. Chaque fois que vous montez les pieds, vous devriez regarder vers le bas, et prendre le temps de bien placer le pied. Remarquez bien que les grimpeurs de haut niveau regardent beaucoup plus vers le bas que les grimpeurs de niveau moyen. Ils en connaissent l’importance. Aborder les prises avec la pointe du pied facilite aussi la rotation du pied et de la hanche nécessaire pour se mettre en position de dévers (backstep).

Si un bon placement est essentiel, la confiance est probablement l’élément qui jouera le plus en votre faveur lors de la grimpe. En effet, on doit « charger » le pied et mettre tout le poids possible sur la jambe d’appui entre chaque mouvement. Plus le mouvement est difficile, plus il faut appuyer fort sur le pied.

La confiance est également de mise lorsqu’on fait de l’adhérence. L’adhérence signifie que vous n’utilisez que la friction offerte par la paroi pour pousser sur la jambe, et non une prise. On ne doit pas se limiter aux prises placées par l’ouvreur ou aux protubérances évidentes du rocher (à l’extérieur), mais user toute votre imagination et votre créativité pour placer le pied à l’endroit que VOUS trouvez optimal. L’adhérence vous permet de faire cela, et bien plus encore!

Idéalement, il faut tenter de grimper en ayant trois points de contact (former un triangle) avec le mur, pour que les pieds soutiennent le poids du corps. Toutefois, quand il n’y pas de prise de pied disponible, comme c’est souvent le cas dans la technique de dévers, on place le pied en adhérence en appuyant sur le mur. Il ne faut pas laisser un pied « mou » traîner derrière, mais plutôt s’assurer de garder les jambes actives en tout temps.


BONNE GRIMPE À TOUS!